Pierre Rolland : "L’anglais a influencé ma carrière"
[Première version de l'article publiée en 2018]
Quel impact l’apprentissage de l’anglais peut-il avoir sur votre carrière ? L’apprentissage de l’anglais a permis au coureur français, Pierre Rolland, membre de l’équipe EF-Education First-Drapac p/b Cannondale, de quitter le monde traditionnel du cyclisme français pour rejoindre l’équipe novatrice #PinkArgyle, enregistrée aux États-Unis.
Avant d’intégrer l’équipe professionnelle d’EF, en 2016, Pierre a passé dix ans dans des équipes françaises, au sein desquelles il a gravi les échelons, remportant ainsi à plusieurs reprises la première place de l’étape lors des Grands Tours (courses de trois semaines qui se déroulent chaque année en Italie, en France et en Espagne). Néanmoins, cet ambitieux cycliste cherchait une équipe qui lui permettrait de sortir de la structure rigide du cyclisme à la française et d’ouvrir son esprit à de nouvelles stratégies d’entraînement et de course.
À son arrivée dans l’équipe, Pierre, qui voyait son anglais approximatif comme un obstacle à son intégration et à sa progression au sein de #PinkArgyle, s’est consacré à l’amélioration de son niveau d’anglais.
À présent, Pierre prend plaisir à bavarder avec ses coéquipiers du monde entier et peut facilement participer à des entretiens en anglais avec des journalistes internationaux. Pour en savoir plus sur cette transformation, nous avons rencontré Pierre pour qu’il nous explique directement l’impact que l’apprentissage de l’anglais a eu sur lui, à la fois en tant que cycliste, mais aussi plus largement.
Q : En quoi notre équipe cycliste est-elle différente des autres ?
R : La grande différence entre EF et les équipes que j’ai connues par le passé est son aspect multiculturel. Un certain nombre de nationalités y sont représentées. C’est vraiment très enrichissant d’être à la table de gens aussi divers qu’un Australien, un Colombien, un Belge, un Hollandais, etc., et de pouvoir échanger et partager avec eux. En plus d’être une expérience incroyable, cet échange m’a véritablement aidé à progresser personnellement.
Q : Quand avez-vous appris l’anglais ?
R : Lorsque j’ai rejoint l’équipe, il y a trois ans, je parlais assez mal l’anglais, voire pas du tout. Et je dois avouer que cela a été très enrichissant au plan culturel, parce que je me sens moins stupide lorsque je voyage à l’étranger (rires).
Q : Quand avez-vous commencé à parler anglais avec une certaine aisance ?
R : Mon premier entretien a eu lieu pendant le Tour (de France) de 2016 et j’y ai participé seul, sans l’aide d’un traducteur d’anglais. Il m’est même arrivé d’assurer un entretien entièrement en anglais, en direct, pour Eurosport England ou quelque chose comme ça. Cela dit, il est toujours plus facile de parler de ce que l’on connaît. Par exemple, tenir, en ce moment, une conversation en anglais sur … je ne sais pas … la littérature, me serait particulièrement difficile. Mais parler de cyclisme, me vient naturellement, puisque c’est mon domaine. Par contre, pouvoir étendre la langue au-delà du simple sujet du cyclisme est une expérience captivante.
Q : Comment l’anglais vous a-t-il fait évoluer en tant que cycliste ?
R : En tant que cycliste, c’est également un grand changement, dans la mesure où cela me permet de communiquer avec tout le monde dans le peloton.
Q : Pourquoi l’anglais est-il important pour vous personnellement ?
R : C’est un élément important, non seulement en matière de cyclisme, mais aussi pour ma vie future. Et quoi qu’il arrive, m’être enrichi à ce niveau sera un atout considérable dans ma vie.
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